mardi, août 30, 2005
Esmeraldas, la province verte d’Equateur (pour ses plantations de cacao bananes…) est connue pour sa forte communauté de noirs qui paraît-il, débarquèrent il y a plusieurs siècles, suite au naufrage d’un bateau d’esclaves ! Les volontaires IDEAL (association qui m’a permis de venir en Equateur) s’y sont retrouvés ce WE, pour visiter une communauté qui produit du cacao en poudre. Isabelle, une des volontaires s’y rend régulièrement pour les aider à gérer la micro-entreprise.
Pour y aller, nous prenons une canoa sur la rivière Esmeraldas. Meringue, le représentant de la communauté, se charge de nous faire passer régulièrement une bonne bouteille de Puro, alcool de canne a sucre a au moins 60º. Et ce n’est que 11h du matin !! Après une heure de navigation, nous arrivons a Zazarra. En bordure de la riviere, se trouve la maison de Meringue, ou nous allons passer deux jours. Nous rencontrons sa famille et notamment Evelina sa fille qui vient de donner au monde a une jolie petite fille, 3 heures plutôt, ici même. Mais aussi, les travailleurs de la micro qui ont commence, comme a l’accoutumée, a fêter comme il se doit le WE. Ils partagent ce moment en jouant tour a tour a la guitare - dont les cordes ont été remplacées par du fil de pêche – et en buvant quelques bouteilles de Puro. Dans l’après midi, nous visitons les champs de cacaotiers, observons le processus de production du cacao, et pour finir faisons une digne dégustation de cette poudre pure légèrement coupée avec du sucre.
Le soir même, alors qu’Evelyne et son bébé se reposent dans la pièce d’a cote, Meringue, allume la radio a pleine puissance. Nous dansons toute la soirée au rythme de la Salsa et du Meringue (sorte de salsa a deux temps), entre quelques gorgées de Puro. Le lendemain, seuls nous les français nous réveillons en pleine forme. Les hommes de la communauté (et oui, encore une fois, seuls les hommes peuvent picoler en Equateur) se lèvent avec Chuchaqui (gueule de bois), voire même ne se lèvent pas du tout. Nous repartons le jour même, avec plusieurs kilos de poudre de cacao.
Pour y aller, nous prenons une canoa sur la rivière Esmeraldas. Meringue, le représentant de la communauté, se charge de nous faire passer régulièrement une bonne bouteille de Puro, alcool de canne a sucre a au moins 60º. Et ce n’est que 11h du matin !! Après une heure de navigation, nous arrivons a Zazarra. En bordure de la riviere, se trouve la maison de Meringue, ou nous allons passer deux jours. Nous rencontrons sa famille et notamment Evelina sa fille qui vient de donner au monde a une jolie petite fille, 3 heures plutôt, ici même. Mais aussi, les travailleurs de la micro qui ont commence, comme a l’accoutumée, a fêter comme il se doit le WE. Ils partagent ce moment en jouant tour a tour a la guitare - dont les cordes ont été remplacées par du fil de pêche – et en buvant quelques bouteilles de Puro. Dans l’après midi, nous visitons les champs de cacaotiers, observons le processus de production du cacao, et pour finir faisons une digne dégustation de cette poudre pure légèrement coupée avec du sucre.
Le soir même, alors qu’Evelyne et son bébé se reposent dans la pièce d’a cote, Meringue, allume la radio a pleine puissance. Nous dansons toute la soirée au rythme de la Salsa et du Meringue (sorte de salsa a deux temps), entre quelques gorgées de Puro. Le lendemain, seuls nous les français nous réveillons en pleine forme. Les hommes de la communauté (et oui, encore une fois, seuls les hommes peuvent picoler en Equateur) se lèvent avec Chuchaqui (gueule de bois), voire même ne se lèvent pas du tout. Nous repartons le jour même, avec plusieurs kilos de poudre de cacao.
Chaque année le centre ou je vis organise un campement juvénile destiné aux jeunes défavorisés du sud de quito. Je me suis donc intégrée à cette initiative. Et la semaine dernière, direction la campagne, sur la route vers la cote nord de l’Equateur près de Pedro Vicente Maldonado. Une trentaine de jeunes, malheureusement quasiment que des garçons – et oui en Equateur, on ne laisse pas encore sortir les jeunes filles en dehors du cocon familial – débarquent en pleine brousse où une 10zaine de tentes est plantée au bord d’une rivière. Les jeunes reçoivent tout le WE des petites expositions sur la violence institutionnelle en Equateur… pour leur montrer qu’aujourd’hui seuls eux, jeunes d’aujourd’hui, peuvent faire changer le destin de leur pays ; la solution : en prenant les devant d’initiatives, même de petite échelle. Les jeunes, âgés entre 12 et 18 ans, aux situations familiale et économique délicates, sont repartis avec plein d’idées derrière la tête, heureux.